lundi 12 mai 2014

L'Assassin royal, tome 2 : L'Assassin du Roi de Robin Hobb



Quatrième de couverture :

« Fitz, le bâtard royal, a survécu à sa première mission meurtrière qui a failli lui coûter la vie. Revenu à la cour, il retrouve celle qu’il a aimée mais ne peut lui déclarer sa flamme sous peine de la condamner. Autour du trône s’élaborent de complexes intrigues dont il pourrait être la victime. Fin stratège, il parvient à contrer certains desseins malveillants alors que les pirates rouges menacent le royaume… »






 Mon avis :

Ayant été séduite par le premier tome (peut-être un peu trop introductif à mon goût mais néanmoins prometteur), j’ai poursuivi avec le tome 2, L’Assassin du Roi.

En commençant à le lire, j’ai eu une grosse surprise qui, sur le coup, m’a bien déçue : l’action qui avait pris place à la fin du premier tome retombait très rapidement pour laisser place à une certaine passivité. Certes, le pourquoi de cette absence de réaction est expliqué et est totalement cohérent avec l’histoire. Mais je dois admettre que sur le moment, ça m’a frustré. Je suis rapidement passée par-dessus en poursuivant ma lecture tant ce que je lisais me captivait.
Pourtant, si on me demandait ce qu’il se passe dans ce tome, je n’aurais qu’une seule réponse à donner : rien. C’est là que réside la vraie force du roman et de son auteure : décrire des activités quotidiennes pouvant sembler banales avec une telle justesse qu’on ne peut pas s’empêcher de les trouver intéressantes. L’autre point fort du roman est bien entendu Fitz lui-même. Il est très attachant ce garçon, et bien difficile à lâcher.

Ce manque d’action s’explique quand on sait que le tome 2 en français correspond en fait à la moitié du tome 2 en version originale. Et effectivement, à la fin du livre on commence à voir ce que l’auteure a tissé sous notre nez durant tout le livre à travers des scènes apparemment banales et peu intéressantes. Un vrai coup de maître, qui pousse naturellement à poursuivre l’aventure avec Fitz.


samedi 10 mai 2014

Hunger Games, tome 2 : L'Embrasement de Suzanne Collins




Résumé :

« Après avoir gagné les Jeux de la Faim, Katniss Everdeen et Peeta Mellark retournent dans leur district. Alors que la "tournée de la victoire" dans le pays est sur le point de commencer, elle est visitée par le président de Panem. Il explique que le tour qui leur a permis de sortir tous deux vainqueurs des jeux, considéré comme un acte de rébellion envers le Capitole, donne des idées aux 12 districts du pays.

Il la menace de tuer son meilleur ami, Gale, si elle ne peut prouver à tout Panem que son acte n'était pas une provocation, mais un acte irréfléchi commandé par son amour fou pour Peeta. »



Mon avis :

J’avais déjà lu le tome 1 il y a longtemps déjà (avant la sortie du 1er film en tout cas) mais n’ayant pas été emballée plus que ça par l’histoire, je n’avais pas continué. J’avais par contre regardé le film à sa sortie et lorsque le 2e film est sorti j’ai fait pareil. Et je dois avouer que voir ce film m’a donnée envie de reprendre la lecture des livres. Contrairement au tome 1, j’ai lu Catching Fire en anglais.

Honnêtement, j’ai trouvé ce tome 2 nettement mieux que le premier. Tout comme dans le tome 1, la première partie ne regorge pas d’action, il ne s’y passe pas grand-chose. Il est clair que sa seule vocation est de poser le terrain pour la seconde partie qui sera réellement le cœur de l’histoire. Et quel cœur ! J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir d’autres personnages secondaires un peu plus développés que dans le tome 1. On en apprend plus sur Haymitch, on découvre d’autres personnages. On plonge dans les noirs secrets du Capitole. On découvre une toile soigneusement mise en place.
Car le tome 1 pourrait presque se suffire à lui-même. Une fois arrivé à la fin, on peut le reposer et laisser de côté le reste en considérant que l’histoire est racontée. En lisant L’Embrasement, on met le doigt dans un engrenage. C’est comme une grande roue. On ne peut pas sortir avant d’avoir fait le tour. 






3/26