samedi 22 novembre 2014

L'Héritage, tome 4 : L'Héritage ou la Crypte des Âmes de Christopher Paolini



L’Héritage, tome 4 : L’Héritage ou la Crypte des Âmes de Christopher Paolini


Quatrième de couverture :

« Il y a peu encore, Eragon n’était qu’un simple garçon de ferme, et Saphira, son dragon, une étrange pierre bleue ramassée dans la forêt… Depuis, le sort de plusieurs peuples repose sur leurs épaules. De longs mois d’entraînement et de combats, s’ils ont permis des victoires et ranimé l’espoir, ont aussi provoqué des pertes cruelles. Or, l’ultime bataille contre Galbatorix reste à mener. Certes, Eragon et Saphira ne sont pas seuls, ils ont des alliés : les Vardens conduits par Nasuada, Arya et les elfes, le roi Orik et ses nains, Garzhvog et ses redoutables Urgals. Le peuple des chats-garous s’est même joint à eux avec son roi, Grimmr Demi-Patte. Pourtant, si le jeune Dragonnier et sa puissante compagne aux écailles bleus ne trouvent pas en eux-mêmes la force d’abattre le tyran, personne ne réussira. Ils n’auront pas de seconde chance. Tel est leur destin. Il leur faut renverser le roi maléfique, restaurer la paix et la justice en Alagaësia. Quel que soit le prix à payer. »



Mon avis :

Le cycle de L’Héritage, c’est une bonne partie de mon enfance, c’est des livres que j’attendais avec impatience. Pourtant, alors que le tome 4 est sorti il y a trois ans déjà (je l’avais acheté en anglais, puis en français), je viens seulement de le lire. J’avais été terriblement déçue par le tome 3, Brisingr, et je dois avouer que pendant longtemps je n’ai pas osé toucher ce livre par peur d’être déçue, par peur de finir une aventure que j’avais terriblement aimée sur une déception. J’avais tort.

Alors que le tome 3 m’avait fait me demander si l’imagination de l’auteur s’était essoufflée, L’Héritage m’a rassurée sur ce point. Le scénario en lui-même n’est pas à proprement parler extraordinaire mais il tient la route et au final le livre se lit tout seul. Il n’y a pas de réelles surprises à la fin mais j’étais tout de même ravie de découvrir encore des choses sur l’histoire de l’Alagaësia. Si le scénario ne s’écarte pas vraiment des lignes tracées dès le premier tome, c’est tout autre chose lorsqu’il s’agit des personnages.

Certes, je ne suis toujours pas très enthousiasmée par les passages centrés sur Roran (le personnage m’énerve) mais je trouve qu’il a gagné en profondeur par rapport aux précédents tomes et ça rend ses passages bien plus intéressants. La guerre l’a profondément changé et il mène des réflexions, notamment sur la magie, plutôt pertinentes. Quant au roi Orrin du Surda, il passe du statut d’idiot bienveillant et un peu inutile à celui d’imbécile borné motivé par l’ambition. L’évolution peut paraître assez peu flatteuse mais en vérité elle révèle un changement notable et largement bienvenu par rapport aux premiers tomes : les personnages sont plus recherchés, plus développés. On n’a plus l’impression de voir des marionnettes creuses mises en place pour soutenir l’intrigue.

L’Héritage n’est pas une révolution (en dépit de l’histoire !) mais c’est un très bon livre jeunesse qui clôt parfaitement une tétralogie passionnante.










4/26 


dimanche 21 septembre 2014

Les Hauts Conteurs, tome 2 : Roi Vampire de Oliver Peru et Patrick McSpare



Les Hauts Conteurs, tome 2 : Roi Vampire de Oliver Peru et Patrick McSpare


Quatrième de couverture :

« Paris, hiver 1190. Débarqués au cœur de la plus grande ville du Monde connu, Roland et ses compagnons poursuivent un double but : retrouver William le Ténébreux, l’ami disparu, et découvrir les secrets de Vlad, le maître vampire.
Ce démon est-il réellement mort dans les forêts anglaises, ou attend-il son heure pour frapper encore ? Un traître se cache-t-il parmi les quatre aventuriers, comme tout semble l’indiquer ?
Cérémonies noires, complot royal, créatures infernales, prophéties du Livre des Peurs, tous les ingrédients d’un mélange fatal sont réunis pour sceller le sort des Haut-Conteurs. »


Mon avis :

Après un premier tome qui m’avait passionné, je n’ai pas résisté bien longtemps avant d’ouvrir Roi Vampire. Celui-ci s’appelle Vlad, petit clin d’œil appréciable au vampire le plus connu qui soit – non, je ne parle pas d’Edward Cullen – Dracula, celui-ci étant inspiré d’un certain Vlad Tepes.

Après la sombre forêt anglaise, nous plongeons cette fois-ci au cœur de Paris en pleine Fête des Fous (une sorte de carnaval je suppose… si vous avez vu Le Bossu de Notre-Dame de Disney, c’est exactement ça). Contrairement à la forêt quasi-déserte, les rues sont ici remplies en permanence. N’importe qui peut être un ennemi. A titre personnel, j’ai trouvé ça moins angoissant que le décor du premier livre, pourtant le danger est tout aussi réel que dans la forêt. Je suppose que c’est une question de sensibilité personnelle sachant que je trouve de façon générale les forêts à la fois superbes et angoissantes.

On sent à certaines facilités que le livre est résolument destiné à un public jeune pourtant les auteurs ne ménagent pas leurs lecteurs, loin s’en faut ! Certains passages sont assez glauques, il faut bien le reconnaître.

Comme pour le premier tome, le gros point fort du livre c’est l’ambiance parfaitement rendue, c’est aussi cette incertitude qui plane. Je l’ai trouvé moins saisissant et moins inquiétant que le premier mais objectivement il est tout aussi bon. Le récit est parsemé de petites références historiques dont certaines sont expliquées en notes de bas de page. Entre deux frissons d’angoisse, on a le temps de se cultiver ! Toujours une excellente série jeunesse, donc. 


Pour le tome 1, c'est par ici!

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Me voici de retour après une longue absence avec, je l'espère, une peu plus de motivations et d'énergie que ce soit pour mes lectures et mes chroniques. C'est en tout cas bien parti pour! Merci d'avance à ceux qui se donnent la peine de venir jeter des coups d'oeil à mon blog :)

mardi 3 juin 2014

Martyrs, livre I de Olivier Peru





«  Irmine et Helbrand, deux frères assassins descendant d’un ancien peuple guerrier, vivent dans les ombres de la plus grande cité du royaume de Palerkan. Alors qu’ils se croient à l’abri des persécutions dont ont souffert leurs ancêtres, leur passé sanglant les rattrape, sous les traits d’un borgne qui semble nourrir pour eux de sombres projets. Et tandis que la guerre menace d’embraser le monde, que les puissants tissent de noires alliances, ils vont devoir choisir un camp. Leur martyre ne fait que commencer… »
                                            

J’ai lu Martyrs à l’occasion d’une lecture commune organisée par Mypianocanta (et oui, je suis en retard. D’une semaine. Quelle vilaine^^ )


Mon avis :

La première chose que j’ai à dire sur ce livre c’est que j’ai absolument adoré l’écriture d’Olivier Peru. Je trouve qu’elle est incroyablement visuelle et rend le décor très réaliste. Enfin là je parle surtout de ses descriptions des décors. C’est délicieux et on a l’impression de tout voir prendre vie sous nos yeux. Il m’arrivait même parfois de relire des paragraphes de descriptions tellement je trouvais ça beau. Honnêtement, difficile de ne pas imaginer Palerkan quand on a droit à des descriptions pareilles !

Concernant, la trame de l’histoire en elle-même, je suis déjà nettement plus mitigée. Pour être franche, j’ai trouvé ça un peu plat et j’ai passé la majorité du livre à tourner les pages en me demandant quand l’histoire allait commencer. D’accord, certes, c’est le premier tome, il faut bien introduire l’univers et tout mais OH MON DIEU ! Trop d’introduction tue l’introduction. En fait, il n’y a que les 100 dernières pages à peu près qui m’ont emballée parce qu’enfin ça bouge, enfin on voit la trame de l’histoire démarrer, on comprend que oui, il y a bel et bien une intrigue plus globale. Oui parce que bon, l’intrigue « clé » de ce tome, on comprend vite qu’on en aura le dénouement à la fin du tome et qu’au final c’est encore juste de l’introduction.
Ensuite, je n’ai eu que peu de surprises au court de ma lecture, ayant deviné la plupart des « révélations » avant la fin (notamment l’identité du traître).
En fait, je dirais qu’Olivier Peru prend beaucoup, presque trop à mon avis, de temps pour tout poser les choses et ça peut être très décourageant. Pendant ma lecture, j’attendais qu’il se passe quelque chose mais en même temps la plume de l’auteur donnait envie de savourer ce monde. Pour moi, c’est ce qui « sauve » les 500 et quelques premières pages.

Malgré tout ce que vous venez de lire et qui semble plutôt négatif, j’ai beaucoup aimé ce livre et j’en garde un bon souvenir avec une impression globalement positive. C’est je pense essentiellement dû à la fin. C’est ce que j’appelle une bonne fin. Elle donne envie de lire la suite de l’histoire. Honnêtement, avant de finir le livre je me disais « bon, c’est bon, j’ai lu le tome 1, la suite ce sera sans moi ». La fin m’a bien fait changer d’avis. Ce tome ouvre une porte sur une histoire que je me réjouis de découvrir. Tout repose donc sur le tome 2 ! (Mais je ne mets la pression à personne hein !) Tome 2 que je lirais à sa sortie (je ne ferais peut-être pas la queue devant la librairie une heure avant l’ouverture pour me jeter comme une furie sur le livre le plus tôt possible mais je le lirais !).

D’ailleurs, une LC pour le tome 2 ? Je promets de ne pas être en retard !


Et l’avis de mes camarades de LC : Alta…ah non ça c’est moi – Lisalor – Acherontia – Mariejuliet – Michou – Vepugyuya46 – Rose – GalleaneSolessornanetVashta NeradaangelbbSialicorneCamille7GilwenMypianocanta

(Si j’ai oublié quelqu’un ou que je n’ai pas mis son lien n’hésitez pas à vous plaindre, je corrigerai ! )


lundi 12 mai 2014

L'Assassin royal, tome 2 : L'Assassin du Roi de Robin Hobb



Quatrième de couverture :

« Fitz, le bâtard royal, a survécu à sa première mission meurtrière qui a failli lui coûter la vie. Revenu à la cour, il retrouve celle qu’il a aimée mais ne peut lui déclarer sa flamme sous peine de la condamner. Autour du trône s’élaborent de complexes intrigues dont il pourrait être la victime. Fin stratège, il parvient à contrer certains desseins malveillants alors que les pirates rouges menacent le royaume… »






 Mon avis :

Ayant été séduite par le premier tome (peut-être un peu trop introductif à mon goût mais néanmoins prometteur), j’ai poursuivi avec le tome 2, L’Assassin du Roi.

En commençant à le lire, j’ai eu une grosse surprise qui, sur le coup, m’a bien déçue : l’action qui avait pris place à la fin du premier tome retombait très rapidement pour laisser place à une certaine passivité. Certes, le pourquoi de cette absence de réaction est expliqué et est totalement cohérent avec l’histoire. Mais je dois admettre que sur le moment, ça m’a frustré. Je suis rapidement passée par-dessus en poursuivant ma lecture tant ce que je lisais me captivait.
Pourtant, si on me demandait ce qu’il se passe dans ce tome, je n’aurais qu’une seule réponse à donner : rien. C’est là que réside la vraie force du roman et de son auteure : décrire des activités quotidiennes pouvant sembler banales avec une telle justesse qu’on ne peut pas s’empêcher de les trouver intéressantes. L’autre point fort du roman est bien entendu Fitz lui-même. Il est très attachant ce garçon, et bien difficile à lâcher.

Ce manque d’action s’explique quand on sait que le tome 2 en français correspond en fait à la moitié du tome 2 en version originale. Et effectivement, à la fin du livre on commence à voir ce que l’auteure a tissé sous notre nez durant tout le livre à travers des scènes apparemment banales et peu intéressantes. Un vrai coup de maître, qui pousse naturellement à poursuivre l’aventure avec Fitz.