mardi 3 décembre 2013

L'Exilé de Mercedes Lackey



L’Exilé de Mercedes Lackey

L’Honneur de l’Exilé :

« Alberich a un don exceptionnel qui fait de lui un adversaire redoutable. Son « sixième sens » lui indique les futures attaques de ses ennemis. Mais ce don serait la marque de
la nation-sorcière de Valdemar, et ceux qui le possèdent sont traqués sans relâche.
Alberich a tout intérêt à garder cette faculté secrète le plus longtemps possible s il ne veut pas tomber dans un piège... »


La Vaillance de l’Exilé :

« Le royaume de Valdemar a perdu son souverain, le roi Sendar. Sa fille Selenay est contrainte de lui succéder prématurément. Le Conseil royal y voit l’occasion de s’arroger davantage de pouvoir en poussant la reine, trop jeune et trop affaiblie à ses yeux, à prendre un époux… soigneusement choisi par les conseillers.
Mais Selenay n’a nullement l’intention d’épouser l’homme qu’on lui impose, ni de laisser le futur prince diriger le royaume à sa place. Nommé maître d’armes du Collegium et champion de la reine, le Héraut Alberich doit veiller sur Selenay. La tâche n’est pas aisée car les machinations ourdies par certains hauts personnages du royaume s’avèrent dangereuses… »


Chronologiquement, ces deux livres se situent avant Les Hérauts de Valdemar (chronique ici).


Mon avis :

Dans L’Exilé, le personnage principal est Albriech (le maître d’armes qu’on ne rencontre que brièvement dans Les Hérauts de Valdemar). Albriech n’est pas originaire de Valdemar. C’est un Karsite et Valdemar et Karse sont en guerre. Pourtant, ses origines ne lui poseront presque pas de problème parmi les Hérauts. Au contraire, puisque c’est un Héraut, il est automatiquement digne de confiance. On retrouve cette perception un peu manichéenne « Héraut = gentil digne de confiance au cœur pur » si je puis dire, qu’on avait déjà dans Les Hérauts de Valdemar. Bien sûr, ça ne signifie pas que tout le monde va automatiquement faire instantanément confiance à Albriech mais disons que pour un citoyen d’un pays contre lequel Valdemar est en guerre, il ne rencontrera pas de gros problèmes d’intégration (il est même le garde du corps de la princesse héritière, c’est pour dire !).

Concernant la structure même de l’histoire, je la trouve beaucoup plus suivie que dans Les Hérauts de Valdemar où l’auteure avait tendance à passer un peu rapidement sur certains passages et offrir une résolution facile qui tombe un peu du ciel. Je trouve qu’elle prend plus le temps de construire les choses et c’est très agréable !
C’est également un véritable plaisir d’en apprendre plus sur certains personnages de l’univers. Avec Albriech, on découvre une autre facette du pouvoir et de la vie des Hérauts. Talia étant le Héraut de la reine, son rôle est très visible, Albriech œuvre plus dans l’ombre. Pourtant, tous deux jouent un rôle important pour le souverain.

En conclusion, ce sont deux livres agréables à lire, qui continuent de construire l’immense univers de Valdemar. On plonge encore plus en profondeur, on va découvrir d’autres personnages, d’autres vies, d’autres modes de pensée. Le récit est toujours aussi fluide sans grosses coupures. Ma principale critique est cet aspect un peu « noir ou blanc ». Si ça ne vous bloque pas complétement, L’Exilé est une bonne lecture qui, sans révolutionner le genre, permet de passer un bon moment (et pour moi c’est un élément très important ;) )

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